Le dérangement
La définition de “dérangement” quand on parle d’écologie et d’éthologie est celle d’un comportement humain ayant une incidence négative sur celui de la faune, en particulier dans ses activités de nourrissage, migration, reproduction mise bas, élevage des petits, hibernation, recherche de partenaires sexuels.
Essayer d’approcher un chevreuil en forêt et le faire fuir, est-ce du dérangement ?
Oui. Mais est-ce que cela a forcément une incidence ? Tout va dépendre de plusieurs facteurs.
“Déranger” un animal n’est pas forcément dramatique tant que cela ne met pas sa vie en danger. La plupart du temps, c’est d’ailleurs involontaire. Dans notre exemple, l’intention n’est autre que de l’approcher, l’admirer et non de le faire fuir.
Malheureusement, parfois, ce dérangement peut être plus grave. Approcher un animal alors qu’il est déjà en difficulté pour s’alimenter et s’hydrater va forcément le mettre dans une situation de grand stress et donc potentiellement nuire à sa survie.
L’approche d’un animal est un art difficile et doit se faire sous certaines conditions.
Des textes de lois sont disponibles pour encadrer ce que l’on peut faire ou non. Ces textes existent mais ne sont pas forcément connus ou appliqués.
Vous pouvez trouver des renseignements concernant les lieux sensibles comme les réserves naturelles ou les parcs régionaux sur internet.
Mes activités de photographe et de guide nature sont bien évidemment particulièrement concernées par le sujet. Si elles ne sont pas pratiquées dans le respect, elles peuvent être extrêmement nuisibles. Ces activités sont souvent pointées du doigt face à leurs contradictions : comment mettre en avant la protection de la faune et de la flore quand on devient soi-même un élément perturbateur ?
L’impact que l’homme a sur la nature peut avoir des répercussions plus ou moins importantes pouvant malheureusement aller jusqu’à la mise en danger d’une espèce ou la destruction d’un milieu.
Dans tous les cas, dès que l’on met un pied dans la nature, on peut potentiellement avoir un impact sur celle-ci. Faut-il pour autant rester enfermés ? Non, l’important est d’en avoir pleine conscience et surtout de faire preuve d’ÉTHIQUE.
Il existe plusieurs façons d'observer un animal :
- l’approche. Elle demande à connaître les différentes espèces, leur mode de vie, leur période de reproduction, savoir à quelle distance l’animal peut vous percevoir par sa vue ou son odorat, etc.
- l’affût. Il reste le meilleur moyen de voir des animaux de près en générant le moins de répercussions. Cela demande néanmoins un travail en amont de repérage et de connaissance du milieu.
Quelles que soient les conditions climatiques (sécheresse, période de grand froid) ou période de l’année, l’affût reste le moyen le moins dérangeant car c’est l’animal qui vient à vous et non l’inverse.
Pour en savoir plus ou pour échanger sur le sujet, n’hésitez pas à me contacter. Je me ferai un plaisir de vous en apprendre plus ou de vous guider sur une sortie respectueuse de la biodiversité.
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